REPORTAGES 2016 |
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Régate d'automne *********************** .... "PLUS QU'UNE MINUTE !!!" ....
....???...
Mince! Quoi? Qu'est-ce qui se passe? C'est la régate? Open ou
Micro? C'est bien la voix de l'Amiral? Fouilla! (il faut bien parler des stéphanois!)...
Branle-bas de combat! Tout le monde sur le pont! Où est mon
bateau? Ah oui! Là-bas! Dans quel sens on va? Ceux (tous?) qui
n'avaient rien écouté essayent de s'aligner du
bon côté de la ligne de départ. Une minute,
ça passe vite! Au top départ, tout le monde (ou presque)
passe la ligne... Le vent rigole car il danse le quadrille aux quatre
points cardinaux. Des batailles sont menées, bord contre bord,
gréement contre gréement, quelques éperonnages
involontaires, rien de bien grave! Les règles de navigation?
J'ai tout oublié! Au secours, Michel! Tribord amure, ça
veut dire quoi déjà? Le prof: " Y'a qu'à aller voir
sur le site: il y a une page sur la navigation!" De quoi y nous cause celui-là?
On est au bord de l'eau!!!... Et la bouée? Où est-elle?
Je suis devant? Je suis derrière? Pour corser l'affaire,
les organisateurs des régates, en fins stratèges, avaient
conçu un plan diabolique: commencer et finir la course en
remontant le vent dominant. Même les skippers locaux sont
à la peine! Il se dit que, chez les Open, les surfaces de voile
présentent quelques différences notables!!! Certainement
un problème de perspective, d'illusions d'optique (ndlr)!!! Les
régates se succèdent à un rythme soutenu.
Le dernier, à peine arrivé, remet le cap au large! Une
jeune demoiselle inscrit scrupuleusement les arrivées sur la
ligne et s'acquitte fort bien de sa tâche. Chacun médite
sur les performances de son poulain, se jurant, comme notre Poupou
national, qu'il fera mieux la prochaine fois!
Tic-et-tic-et-tac-toc-toc toqua le "touc-touc" d'un
Manfred au taquet! Je veux parler de la
Marie-Josèphe qui partit, au son d'un moteur bien
réglé, à la recherche d'un Micro farceur ayant eu
l'étrange idée de se cacher dans la mangrove, rien que
pour embêter les matelots de l'annexe aux électrons. La
situation était grave car, en cas d'échec, les secours en
mer auraient été forcés de lancer leur destroyer
sans pédales, afin de sauver le maudit garnement et la vaillante
Marie-Jo! (Cette familiarité
de ton a pour but de démontrer notre attachement soudain à cette
sympathique pinasse qui allait peut-être nous sauver la mise, en
nous évitant ainsi une pénible mise à l'eau
de notre barcasse, ce qui n'était pas prévu au programme). Mais voilà! Notre ami
s'acquitta sans faiblir de sa tâche de redresseur de torts et
ramena le petit rigolo par le bout des oreilles, tout en lui faisant
boire une tasse bien méritée. Les applaudissements qui
suivirent décernèrent au patron de la Mijo (!),
le prix de l'ingéniosité et un trophée du
pilotage, mais exprimèrent aussi, à n'en pas
douter, un soulagement général quant à
l'hypothétique mise en œuvre du coche d'eau
qui resta ainsi sagement ligoté sur sa remorque.
Rapidement, la tension sur le quai retomba et le calme revint.
Chacun put ainsi s'adonner à nouveau à la contemplation de son esquif glissant sur les eaux... ou au papotage familier des marins (souvent) distraits... La preuve:
Malgré la brise, Mademoiselle Jeanne, en petite jupette, sortit, en toute intimité, avec Gaston, son amoureux transi pour une balade romantique sur le plan d'eau. Intimité relative, car tout le monde avait les yeux braqués sur eux. Ils firent la joie des promeneurs très nombreux ce jour-là. En véritable marionnettiste, Guy fit naviguer adroitement son œuvre d'art sous les yeux des passants amusés par ce tableau charmant. Une, que cela ne faisait pas rigoler du tout: c'était la mouette qui tenait encore une fois la chandelle! Toujours aussi boudeuse, la mouette rieuse!!! Bistouri!..... Scalpel!..... Un jour de régate est un jour de retrouvailles. Ce fut le cas encore, dimanche dernier! Dernière régate de la saison avant l'arrivée des frimas. L'occasion de passer un bon moment ensemble. Pour immortaliser l'instant, on fit une pause sous les flashes des sunlights (qui ne sont pas des Tropiques), afin de clore en beauté la saison, puisque cette journée fut notre dernière rencontre officielle de l'année.
Pour autant, ne croyez pas que l'étang va disparaître dans
les brumes hivernales.
Avant que l'eau ne gèle, de belles journées sont à venir et nos étraves aiguisées ont encore de belles navigations à accomplir! |
Sail-sous-Couzan 9 et 10 juillet 2016
La fête bat son plein !!!! Jean-Paul nous raconte:
Il y en a même (de Voile Magic) qui se sont fait plaisir en s'arrosant et en tombant dans le bassin . Ils en ont profité pour prendre des bains de pieds. Ils furent bien mouillés!!! On a tout rangé dans nos voitures. On ne pense pas refaire cette expo l'année prochaine car ces deux journées furent un fiasco pour nous! |
La
fête
à la grenouille!
*********************
Dès l'aube (ou presque), ce
dimanche matin, les RG détectèrent un
embryon de manifestation à Savigneux. Fallait-il
envoyer la troupe? C'est la mode en ce moment! Non, il ne s'agissait
pas d'hooligans russes ou britanniques aux mœurs barbares en
train de se mettre dessus à grands coups de tatanes... Non,
non! C'était beaucoup plus civilisé que cela! Il
s'agissait de la mise à l'eau très pacifique de
notre brave annexe aux pédales factices et de la mise en
place de notre campement d'un jour. Depuis quelques jours, l'Amiral
Jean-Paul avait lancé un appel général
pour venir prêter main-forte aux gabiers pour hisser les
voiles et le pavillon de notre aimable société.
Il fut entendu!
puis les nuages revinrent observer ce qui se passait par
là!
Comme chaque
année, Yves et Régine avaient bien fait les
choses, puisqu'un copieux repas nous fut servi. Il fut
partagé dans la bonne humeur habituelle. Certains
regrettèrent la chaleur de l'été qui
était en train de nous faire faux bond. Même
Fifille, contrairement à ses habitudes, donna de la voix...
C'est dire!
Le
chalutier de Daniel
Le
Queen d'Antoine
Miss Suzy,
M'Enfin!, Nordkap, Amiral ...
Le
Hornet de Philippe
Le Springer
de Philippe et sa barge
Le Bismarck
et ...
...Le France de
Jean-Paul
Romain et son.... St Romain !!!
Gaston
Lagaffe et Mademoiselle Jeanne en plein émoi!
Que
du beau monde!
Le Skate de
Philou
EXPOSITION
30 ans du Club de Modélisme de Chambles
21 et 22 mai 2016
(Lien:
Le Progrès)
Merci aux organisateurs pour leur accueil chaleureux.
Bonjour
à tous Je
n’ai pas pris de photos car j’avais
oublié mon appareil. On ne savait
pas si l’on pourrait faire la régate car il y
avait beaucoup
de vent. La
météo avait annoncé 30 à 40
km/h, mais il y en avait beaucoup plus. Tout a bien
commencé: vérification des bateaux, On ne
s’est pas découragé, malgré
le vent et surtout les vagues. On se
serait cru au bord de la mer. Nous avons mis nos petites
embarcations à l’eau, sans trop y croire. Très
difficile de les faire virer et de les ramener vers nous, sur la berge. Tous
les bateaux ont embarqué de l’eau. Heureusement
que
j’avais des éponges dans ma sacoche pour
éponger
l'eau de nos voiliers. A la fin, on
s'est réconforté en buvant un petit
café. Philou a amené un
gâteau à
la fraise et notre petit Romain nous a fait un gâteau
marbré. Malgré
le vent et les vagues, tout s’est bien passé.
Notre
capitainerie et les pontons n'ont pas bougé d’un
poil. Il faut dire
qu'ils ont été bien ancrés! Jean-Paul Ô bruit
doux de la pluie ! 17 avril 2016 Dimanche dernier,
répondant à
l'appel du capitaine, nous
fûmes quelques-uns à
prendre le chemin des lointains rivages de notre
étang
forézien . Ce
jour-là, c'était
ménage de
printemps, puisque l'étang était
balayé par les
vents! Tout
commença par l'arrivée de notre annexe. Suivit
ensuite une
leçon de matelotage, menée de main de
maître par
d'habiles tricoteurs, afin d'arrimer les
bouées à
leur
boulet de
galère qui les maintiendront ainsi,
dans l'eau,
toute la saison.
Puis,
bravant les éléments, deux marins
intrépides sont
allés éparpiller savamment nos balises qui n'en
demandaient pas tant. Alors
qu'ils étaient au milieu du clapot, le ciel se couvrit
davantage
et résonna du roulement de la pluie qui arrivait.
Point de Moby Dick
à l'horizon, mais
seulement des entrelacs de cordages et de sandows à
ajuster. L'un d'eux, debout
sur le canot, chapeau au vent, crut voir le cachalot blanc de
Melville, mais ce
n'était que l'écume remuée par la
pluie qui devenait battante. Trempés
comme
des pattemouilles aux accents gagas, ils rentrèrent au port,
fort satisfaits de
leur ouvrage. Tout
était en place: bouées et
fanions, capitainerie et pontons dansaient la guiguendélire sur les
vagues assagies par "
l'eau de là-haut" .
La joyeuse
équipe remisa l'annexe sur sa charrette. D'un
commun accord, la régate fut annulée car
l'actualité du moment était
surtout de retrouver, au plus vite, la chaleur d'un
estancot plutôt que de rêver au possible retour
d'un soleil qui, de toutes
façons, avait décidé d'aller voir
ailleurs. Ce n'est que partie remise. Voilà,
en bonus, du temps supplémentaire pour aiguiser, dans le
secret de nos
ateliers, nos étraves impatientes. Rendez-vous fut pris
le 8 mai, pour la prochaine régate.
Bernard
RIOM... sous le soleil
***********************************************
(ha!ha!ha!)
Ce dimanche 15 mai, tout
était là : le
plan d'eau, le soleil, un vent bien soutenu, de beaux bateaux, mais
surtout: des gens sympas et très accueillants comme savent
l'être les Auvergnats.
Bravant les loups de
Noirétable, les
fantômes du château des Cornes d'Urfé et
les vents
de tempête hurlant sur les Hauts de Chaume, une escouade de
Voile
Magic s'aventura sur les vastes plaines de La Limagne où
divaguent parfois la Dore et l'Allier. Certes, peu nombreuse ,mais
pleine de courage (celui des "grands aventuriers"!), notre fine
équipe aborda les rivages Riomois. Comme pour atteindre le
saint
Graal, il fallut se soumettre à l'épreuve
initiatique de
la passerelle de l'impasse dite d'Orléans. Ce passage aussi
étroit qu'une écluse, nous ouvrit des chemins
pleins de
promesses de navigations ensoleillées!
Le Springer de Philou / Jean-Paul
Le Skate de Philou
Le
jeune
Président
riomois et deux autres pilotes nous montrèrent leur parfaite
maîtrise du pilotage de leurs tonitruants bolides flottants
(volants ?).
De nombreux clubs étaient représentés,
certains venant de très loin. Les modèles
étaient
nombreux. Ils séduisirent un public très
présent.
Il faut
dire aussi que le soleil de Pentecôte,
malgré un
petit air frisquet sur le matin, attira beaucoup de gens et de
touristes. Chacun s'adonna à son activité
favorite:
promenade en famille, vélo, sieste sur les pelouses, jeux
d'enfants et ..spectacle naval gratuit au bord de l'eau en compagnie
des canards.
La journée passa vite comme
à
l'accoutumée. Chacun se jura de revenir passer ici un bon
moment, l'année prochaine. Le soleil eut la bonté
de nous
raccompagner, aux portes de l'Auvergne, sur la route d'un retour que
nous fîmes sur la pointe des pieds, de peur de
réveiller
quelques volcans soi-disant endormis....
Aux dires
de ceux qui ont bravé les affres du temps, notre plan d'eau
montra les dents toute l'après-midi
Notre ami Jean-Paul témoigne:
Malgré tout, tels Achab et Bulkington sur leur
baleinière, ils firent face aux menaces avec
courage.
Nombreux furent les enfants à se relayer au bord de l'eau, sous le regard attendri, et un peu envieux, de leurs parents attentifs aux possibles exploits de leurs poussins. A deux pas derrière, les regards amusés et complices de vieux briscards ayant plus d'un tour dans leur sac, veillaient sur cette joyeuse troupe. Le quai était noir de monde et le port rempli de jolis bateaux. Cette année, le blizzard était parti jouer ailleurs. Les voiles ne gelèrent pas, mais ne claquèrent pas au vent non plus. Vers midi, quelques rares rayons d'un soleil avare firent une virée forézienne, histoire de dire qu'il était toujours là. Point de pluie! Juste un peu (!) de bruine apportée par les embruns d'une lance à incendie mal ajustée et un peu trop proche de notre radoub. A part l'enthousiasme ardent des marins faisant escale, il n'y avait pas grand-chose à éteindre. Cette thalasso improvisée fut de courte durée puisque les pros du jet d'eau décidèrent de déménager quelques encâblures plus loin, nous laissant tout de même les pieds dans l'eau, en guise de souvenir.
La journée de Rémi est aussi celle de nos retrouvailles. Voile Magic retrouvait ses ouailles, comme si on ne s'était jamais quitté depuis l'automne, malgré les relents de vase d'un étang qui avait disparu, et cette magistrale gueule de bois qui nous secoua cet hiver, à se désespérer de l'être humain! L'ombre détestable des horreurs terroristes nous a laissé un goût amer alors qu'il y a tant de belles choses à faire. Jamais un printemps heureux sous le soleil ne fut aussi attendu. Espérons qu'on ne soit pas déçu. Encore quelques jours...! La patience, mon ami, la patience!
A ce sujet, il y en a qui n'ont pas
perdu de temps. Comme chez Gepetto, leur atelier s'est rempli de mille
rumeurs depuis ces derniers mois. Cogitations intenses, tours de main
astucieux
et gestes
appliqués ont été leur pain
quotidien.
Jean-Paul nous a présenté le Bismarck: cuirassé allemand, coulé par les Britanniques le 27 mai 1941. Son talon d'achille?..... : comme la plupart des bateaux, son gouvernail! Celui-ci fut détruit par une torpille et le colosse se mit à tourner en rond. Cible facile, il disparut avec 2086 marins à bord, à 650km des côtes françaises. Neuf mois de service seulement, c'est aussi le temps que Jean-Paul mit à le construire et, certainement, à méditer sur cette tragédie maritime. Comme à l'accoutumée, à raison de trois heures de travail quotidien, il réalisa cette belle réplique statique, avec tout le savoir-faire qu'on lui connaît.
Chapeau bas,
l'amiral! Fatigué,
Jean-Paul? Jamais!
Son futur projet? En construire un autre! Navigable
celui-là!
Hardi moussaillon, yapluka!
Il y aura de l'ouvrage sur le chantier
naval de la rue de Feurs.
Michel, en sous-marinier aguerri,
nous a présenté
son sous-marin américain de classe "Los Angeles" USA,
de construction entièrement perso.
La
maquette
est à l'échelle 1/110 éme. Elle mesure
1,38m de
long, 0,125m de large, pour un poids de 6,8kg. Tout est construit
à partir d'un plan.
Couples et bordées pour le master puis résine /
Confection d'un moule en résine / Tirage de la coque / Moule
récupérable / Propulsion:moteur
électrique,batterie
6 V 5200 mah
Ballast : une poche baxter de 500 ml
,remplissage par pompe / Partie
étanche: tube pmma avec bouchon et gorge avec joint
torique
Tringleries de commande avec passage de coque étanche, arbre
d'hélice
étanche sur roulements à billes.
Michel a de
l'or dans les mains et réalise tout
lui-même. Pour la coque: master, moules, stratification...
Pour
la partie
technique: des trésors d'ingéniosité.
Imaginez
à l'intérieur de cette superbe
coque stratifiée une astucieuse gélule
parfaitement
étanche d'où ne dépassent que
les commandes de gouvernail, l'arbre d'hélice et le tube de
pompage. Tout est minutieusement
réparti à l'avant et à
l'arrière du ballast
principal situé au point
d'équilibre du bâtiment. Michel est un
passionné.
Questionnez-le sur ses huit
années passées à la base des
sous-marins de
Lorient. Vous comprendrez vite ce qui
l'anime. Il vous parlera avec passion de ces incroyables machines, de
la vie
des sous-mariniers et de l'esprit de corps inoubliable qui unit ces
hommes
embarqués dans le même bateau... et le
même destin!
Agrémentant notre salon nautique, quelques nouveautés: un joli canot à moteur au bois verni, un superbe trimaran: le SKATE de Philippe, de jolis petits bâtiments militaires très détaillés aux tourelles lilliputiennes. Nous avons revu avec plaisir la Marie-Joseph de Manfred, nos Springers, des voiliers de toutes dimensions. Les micros ont eu la part belle, puisqu'ils étaient les mieux adaptés à notre école de voile improvisée.
En suivant, par hasard, des chemins improbables au milieu des roseaux, j'ai découvert non loin de là, au fond d'un atelier du chemin du golf, une petite merveille à tomber par terre. M'enfin, je ne vous en dirai pas plus! Le loup de mer qui bosse sur la chose depuis de nombreux mois vous en fera la surprise dès les beaux jours revenus.
La
journée passa vite.
Tout
à coup le vent fraîchit. La montagne devint
violette; c'était le
soir. "Déjà!" dit la petite chèvre; et
elle s'arrêta fort étonnée. En bas,
les champs étaient noyés de brume.
Oups, je m'égare!
Comme Monsieur Seguin
et sa petite chèvre, la fraîcheur nous tomba sur
les épaules en fin
d'après-midi. Les bateaux rentrèrent au port. Les
enfants et leurs parents nous
dirent au-revoir. Plus nombreux qu'au petit jour, les marins
replièrent barnum,
parasols, bancs et tables. L'annexe fut remise sur la remorque et
solidement
bâchée. Chacun s'en retourna vers ses
activités: certains pour soigner leur
bronchite naissante, d'autres pour tracer leur route au-delà
de nos frontières
au volant de leur semi, d'autres enfin pour réunir autour de
la table familiale
leur joyeuse compagnie. Bon vent à tous!
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